Funeraire Magazine
- n°208 juillet/aout 2010
Trois éléments de réflexion pour comprendre ce qui se trame à l’horizon de cet automne :
- une révision des règles de réévaluation du capital disponible
- quel contrat aurait droit à l’appellation contrat obsèques ?
- le contrat présenté par les professionnels funéraires fortement remis en cause par la répression des fraudes
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Funeraire Magazine
- n°208 juillet/aout 2010
Dans un contexte où la crémation
va flirter avec le taux
de 35 % des convois en 2010,
il est important de savoir
comment se dessinent les
tendances des choix familiaux,
tant en matière de souvenir
crématiste qu’en matière
de souvenir traditionnel
devant la tombe. Sans oublier
le rôle du cimetière en tant
qu’endroit conditionnant ces
pratiques.
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Funeraire Magazine
- n°208 juillet/aout 2010
Les décret et arrêté concernant
la nouvelle procédure d’enseignement
sanctionné par le diplôme
national de thanatopracteur,
parus au journal officiel
du 20 mai 2010, créent une
prérogative de filière professionnelle,
donc un désengagement
de l’Etat, tout en rectifiant le sérieux
et le contenu de l’ensemble
du système.
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Funeraire Magazine
- n°208 juillet/aout 2010
Entre la séance du CNOF en décembre
2009 et la signature du
décret le 3 août, il a fallu les neuf
mois naturels pour que le bébé
voit le jour : la loi et la réglementation
parlent désormais d’une
même voix à propos des vacations
grâce au décret du 3 août
2010 paru au JO du 5.
Et concernant le cas de la crémation,
l’administration a tenu
parole : il n’y aura qu’une vacation
réalisée au moment de la
fermeture du cercueil.
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Funeraire Magazine
- n°208 juillet/aout 2010
Le décret instaurant le devis type paraîtra début septembre au JO. Si le modèle
de base, le devis de la norme NF, se justifie en tant que tel dans son emploi,
son clone officiel du décret bredouillera d’impuissance au moment paroxystique.
La genèse du devis-type a été démagogique et médiatique (euphémisme hélas…).
Sa concrétisation officielle sauvera les meubles en étant neutre, c’est-à-dire insignifiante.
Abdication en rase campagne d’une défense réelle des familles avec
un devis obligatoire, négocié tous les ans à l’échelle nationale et couplé au processus
d’habilitation (devis d’intérêt public à la disposition de chacun).
Et à côté de ce gâchis apparaissent les véritables défis :
- pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’une reprise en main des
crématoriums par les collectivités territoriales s’annonce à court terme. Les
maires ont sur les bras pléthore de personnel à recaser et des recettes à trouver
pour combler des caisses en déficit. Personne ne pourra s’y opposer.
- crémation veut dire aussi contrat obsèques.
Au premier semestre 2010, selon les statistiques dressées par Jean-Pierre Sirugue,
elle représente plus de 35 % des pratiques avec pour un bon tiers d’entre
elles un financement par les assurances (contre 20 % toutes options
confondues).
L’avenir apparaît ici clairement : 50 à 60 % des funérailles bientôt réglées par
les assurances avec 60 % de crémations.
Si vous additionnez crémation, SPL (voir édito FM 206) et contrats obsèques,
vous pouvez imaginer le futur crématorium qui poussera comme un champignon
en forêt de Sénart ou à côté du parc d’Astérix ou en lisière d’Orléans, au
hasard…
Ce type de crématorium servira aussi de chambre funéraire et réunira tout au
même endroit, plus originalement qu’à ce jour.
Parallèlement à ce phénomène, des fonds d’investissements convoitent les
plus belles PME de nos régions.
Les acquisitions se paieront comme d’habitude sur la masse salariale et sur
les factures aux clients pour financer ensuite la constitution de monopoles régionaux.
Dans ce contexte, les petites unités d’aujourd’hui ne peuvent être défendues
que par le régime des capitaux flottants dans la prévoyance funéraire. Le «soldat
Ryan» qu’il faut sauver, c’est le contrat obsèques qui maintiendra le libre
choix des proches après le décès et non le contrat d’appellation contrôlée. De
fait, si l’entreprise funéraire se cabre pour défendre ce qu’elle a cru profitable
pour ses intérêts pendant des décennies, à savoir un contrat obsèques qui lie
une famille à ses services, alors, selon le même principe du client captif, d’autres
plus malins qu’elle tireront à eux les ficelles et le bon jus du système.
Puisse alors chaque entreprise discerner qui, précisément, en veut à la laine
qui pousse sur son dos !
Qui manipulera des parlementaires cet automne pour y arriver ?
Alors trouvez-nous le responsable et ramenez-nous le, immédiatement, plutôt
mort que vif, comme vous savez si bien le faire…
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Funeraire Magazine
- n°207 juin 2010
- dossier : écoles du funéraire, où se former ? Auprès de qui ?
- salon Befa Düsseldorf : repli sur le marché germanique
- Assemblée Générale de la CSNAF
- Services Funéraires Publics : le crématorium en fond de
pensées
- Réseau : à l’affût des grands changements
- Crématoriums : en résomé...
- Assemblée générale de la CPFM
- Centre funéraire Pétrel : la volonté d’étonner
- Logiciel informatique : un outil pour connecter marbriers et granitiers
- salon : «Funexpro» effervescent
- l’espace cinéraire du cimetière de l’Est à Lille
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Funeraire Magazine
- n°207 juin 2010
- Le salon de la mort, tout le monde en parle
- Japon : un cimetière au milieu de la route
- Dégradations de tombes : un discours à triple vitesse
- TVA à 5,5 % : faut plus y compter
- Contrat obsèques : la banque postale en ligne de mire
- Edito du 206 : à propos des SPL
- La pierre dans les cimetières : appel à conférences
- Roumanie : funérailles télévisées
- agenda 2010/2011
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- n°207 juin 2010
- doctrine administrative : chambres funéraires
- dépouilles frontalières de Belgique vers la France
- vacations de police
- décret d’application
- crémation et personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles
- personne habilitée à pourvoir aux funérailles
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Funeraire Magazine
- n°207 juin 2010
Après avoir été la plaque tournante d’une Europe
centrale ouverte à l’Est, le salon BEFA redevient le
salon des pompes funèbres de l’Allemagne et ses
satellites.
Moins de visiteurs que d’habitude, des Européens
de l’Est restant chez eux ou s’attachant peut-être
au développement de leur salon chez eux, ce rendez-
vous resta cependant l’occasion d’une découverte
des réalités funéraires d’Outre Rhin.
Avec bien entendu les classiques du secteur
(comme la crémation et l’hygiène) mais aussi
nombre de particularités remarquables…
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