Garanties sécurité (à modifier dans le module "Réassurance")
Politique de livraison (à modifier dans le module "Réassurance")
Politique retours (à modifier dans le module "Réassurance")
La température s’élève entre les fournisseurs et les distributeurs (voir le communiqué
de la CSNAF reproduit en pages centrales de ce numéro) et de grosses
perturbations pourraient arriver dans le ciel des affaires…
Ainsi, les «containers du scandale» risquent d’être ensevelis sous la lave de la
colère. Les fournisseurs français n’ourdissent pas une révolte contre les pratiques
d’importation, ce serait les prendre pour beaucoup plus naïfs qu’ils ne
sont.
En revanche, le contentieux menace de se développer entre les centrales
d’achat qui pratiquent aujourd’hui des importations directes et les fournisseurs
nationaux, ces derniers expliquant que ces centrales n’ont vu le jour que grâce
aux ristournes qu’ils leur consentent.
Les fournisseurs semblent donc décidés à mettre une limite à cette situation,
même si on peut se demander s’ils en ont les moyens, et si cette démarche est
vraiment la plus judicieuse.
On peut comprendre, en revanche, qu’ils aient besoin de savoir si les centrales
d’achat sont des concurrents ou des partenaires, car la pression découlant de
la puissance d’achat de ces centrales les prive d’une liberté tarifaire dans une
période où le prix des matériaux de base augmente (hausse de la demande
mondiale et raréfaction des ressources), et où leurs charges d’exploitation sont
souvent sans commune mesure avec leurs concurrents étrangers.
Certains fournisseurs envisagent donc d’abandonner purement et simplement
leur référencement pour pouvoir survivre à court terme et réfléchissent à des
stratégies d’action :
- développement du commerce direct «du producteur au consommateur» dans
certains endroits stratégiques du territoire,
- communication «hard» auprès du grand public rendant transparentes les politiques
de marges dans la filière
Pour ne rien arranger, le marché funéraire français risque l’implosion du fait
des difficultés financières des ménages français. La prévoyance funéraire des
contrats en capitaux et la course à l’échalote des dégrèvements fiscaux liés à
la croissance externe ne pourront pas toujours masquer l’assombrissement
de l’avenir financier de la filière (plus de décès avec des moyennes de règlement
revues à la baisse).
Si les fournisseurs se rebellent aujourd’hui, ce n’est peut-être que le signe
avant-coureur d’une crise beaucoup plus grave. En prendre la mesure nous
semble nécessaire.
Dans ce contexte, on peut alors craindre l’ouverture prochaine d’une boîte de
Pandore et Dieu seul sait ce qui en sortira…