Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Ce texte ne peut pas, selon nous, être
utilisé seul car il donne de la mort et surtout du comportement
humain face aux morts l’image d’une situation
douloureuse certes mais aussi désespérante.
Charlotte Lestrade porte sur le problème un regard
lucide mais le constat qu’elle dresse appelle aussitôt
une réponse sur le sens à trouver face à la disparition
d’un être cher. C’est pourquoi nous préconisons d’utiliser
ce texte en début de cérémonie pour ne pas éluder
la difficulté du deuil, à charge pour la suite de l’hommage
de proposer un ensemble de solutions adaptées
aux circonstances particulières de chaque décès.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Dans un contexte de complexité
croissante du droit funéraire, la CPFM
et l’Université de Lille viennent de
créer un cycle universitaire de droit
spécialement étudié à l’intention
des professionnels funéraires avec
au menu des connaissances juridiques
générales et des approches
ciblées, tant au niveau du code du
travail que du code général des collectivités
territoriales, entre autres
domaines concernés.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Le département formation
de l’OFPF, l’Ecole des Indépendants
du Funéraire, a organisé le 17 mars
dernier sur Paris une journée
d’étude consacrée au nouvel
environnement juridique
des opérations funéraires.
Sous la houlette de Méziane
Benarab et grâce à la coordination
des travaux par Damien Dutrieux,
cette journée a permis d’éclairer
de nombreux points particuliers de
la loi 1350 du 19 décembre dernier.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Actualité du droit du travail : retraite, frais de transport, aide à l'embauche, affichage obligatoire, forfait social.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Installé à Beaurepaire et au Péage
de Roussillon, dans l’Isère, Alain
Besset a ouvert un centre
Roc-Eclerc à Pont-Evêque, à la sortie
de Vienne en direction de Grenoble.
Cette implantation réunit deux
objectifs : déterminer le périmètre
naturel d’intervention
de l’entreprise et préparer
son avenir avec une présence
dans une ville majeure sur
son secteur.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
«Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu».
La devise de Jules César s’applique-t-elle aujourd’hui aux granitiers asiatiques sur le marché français ?
Malgré la résistance des «Gaulois», les gammes sont de plus en plus «gallo-romaines», c’est-à-dire composées en grande partie de modèles fabriqués en Asie.
Panorama de l’offre à Funexpo en novembre dernier.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
1ère partie :
les professionnels funéraires interviennent quotidiennement
dans des églises en ignorant bien souvent la valeur
symbolique et psychologique des lieux.
Découvrez ou redécouvrez celle-ci.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Les deux articles de la loi 1350-2008 concernant les contrats obsèques (voir reproduction en caractères gras dans le compte rendu de séance en
page de droite), abrogés par l’ordonnance du 30 janvier 2009, sont remis d’actualité par le vote du Sénat le 24 mars dans le cadre de l’adoption de la loi annuelle de simplification administrative.
Il y a du rififi entre le Gouvernement et le Parlement pour ce qui concerne le funéraire…
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Le maire, la famille
et le marbrier :
Il était une fois
le cimetière dans
la République…
L’esthétique des monuments
funéraires a failli basculer
dans le pouvoir absolu du maire
appuyé par son conseil municipal.
Les sénateurs ont voulu instaurer
un règlement esthétique
des cimetières mais les députés
se sont refusés de les suivre
sur cette voie.
Et pourtant, malgré cette opposition,
le principe d’une police esthétique
a bel et bien failli passer «en douce»
avec un article fourre-tout en fin de loi.
Et personne n’y a rien vu !
Nos explications.
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Funeraire Magazine
- n°194 mars 2009
Vous êtes nombreux à nous signaler votre ras le bol à propos de l’agitation perpétuelle du métier et de ses pratiques par voie officielle depuis la réforme de 93.
A trop finasser sur le plan juridique on perd souvent la conscience du principal.
Le funéraire, ce n’est ni la vente d’un cercueil, ni la pose d’un monument, ni tant de dossiers par mois, ni tant de contrats, ni même tant de vacations ou de dossiers administratifs.
Le funéraire, n’y aurait-il qu’un seul défunt par année, dépasse tout ce qui se rencontre dans la vie quotidienne.
Aucun défunt n’est identique à un autre.
Chaque décès clôture une histoire unique dont l’univers ne prendra plus jamais connaissance.
La mort est prévisible certes, mais à chaque fois surprenante et irréversible, quand
bien même elle arrive au bout d’une longue maladie.
Constatez le vous-même. Pouvez-vous prétendre que vos proches ont le même statut à vos yeux que le restant de l’humanité ?
Quand on travaille dans le funéraire, la “saveur” unique de personnes qui nous seraient étrangères dans d’autres circonstances devient tout à coup accessible. Pour un temps, le défunt devient votre intime, son histoire est entrevue avec parfois la fulgurance d’une intuition face à la vue du corps.
Bien souvent, ce sont aussi les paroles échangées avec la famille qui permettent de
découvrir une vie dans ses détails les plus simples ou les plus extraordinaires.
Alors que Rabelais disait «science sans conscience n’est que ruine de l’âme», force est de constater que ce mot, âme, a disparu du langage courant.
L’homme est alors devenu une combinaison de corps et d’esprit ignorant l’âme, sa troisième composante.
Or le funéraire nous y ramène systématiquement. Le corps mort supprimant toute activité de l’esprit, c’est l’âme qui est célébrée, même laïquement. C’est l’âme qui est perçue par tous ceux qui approchent la mort et c’est en leur âme que quelque chose se passe en cet instant précis.
N’avez-vous jamais ressenti quelque chose de puissamment beau et mystérieux en effectuant des transports de corps en début de matinée ? N’avez-vous jamais ressenti cette ferveur particulière et irrationnelle en cérémonie ?
C’est cela le lien qui unit tous les professionnels du funéraire, c’est une impression d’avoir partagé des moments forts et uniques, notamment entre le maître de cérémonie et l’équipe de portage. C’est pourquoi on appartient à la communauté professionnelle ou on n’y appartient pas, en fonction d’un vécu trempé au quotidien, en fonction d’une dimension qui ne s’explique pas mais se partage.
Car voyez-vous, le funéraire a une âme et il faut que cela reste ainsi…
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