Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
- l’Anapec en deuil : Claude Morandi nous a quittés
- Cercueils : le joint CAC arrive
- Constat de mort : des soins prématurés
- Vol : les misères des Pompes Funèbres du Sud
- Accompagnement de la fin de vie : de l’allocution à l’allocation
- Décès des SDF : 358 en 2009
- Décès en 2009 : nviron 546 000 décès
- Régie d’Hénin-Beaumont (Nord) en liquidation administrative
- Retraites : un danger pour le secteur privé
- L’hôpital et la mort : réation d’un observatoire
- Mutac : label d’excellence depuis trois ans
- Théâtre et funéraire : une pièce comique au printemps à Paris
- agenda 2010
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
- enregistrement de décès de jumeaux : un ou deux cercueils
- concession en succession : tous les enfants ont les mêmes droits
- cimetière : destination des cendres
- doctrine administrative : obsèques à domicile - garantie d’être incinéré
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
À La Nouvelle Orléans, Metairie cemetery
fut édifié sur l’emplacement
d’un champ de course ouvert en
1838 et transformé pendant une
brève période de la guerre civile en
camp d’entraînement pour les armées
sudistes avant de devenir en
1872 un cimetière où reposent d’ailleurs
maints soldats confédérés
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
La crémation est effectivement entrée dans les moeurs en France
et son choix continue à progresser : aujourd’hui, 30 % des obsèques.
Cela ne manque pas d’interpeller. C’est dans ce contexte
que la loi n° 2008-1350, d’origine parlementaire, a été votée et est
entrée en vigueur. Faut-il rappeler que les crématistes n’étaient
pas favorables à un statut des cendres, dans la mesure où cela
conduit à une restriction de la liberté quant au choix de leur destination…
Néanmoins, cette loi comporte aussi quelques améliorations
en matière d’obligations pour les collectivités locales et en ce
qui concerne les sites et équipements cinéraires.
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
Avec la reprise de Dexia épargne
et pensions par la BNP, sa filiale
l’OFPF affiche désormais l’intention
de profiter du mouvement
pour devenir l’outil de la
BNP sur le terrain de la prévoyance
funéraire. Une conviction
qui a été exprimée par Yves
Bidel, Directeur général Dexia
épargne et pensions, lors des
voeux de nouvelle année dans les
locaux de l’OFPF à Paris.
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
Le réseau Le Choix Funéraire prend aujourd’hui l’initiative de créer
un forum de réflexion concernant l’avenir des PME funéraires en
France.
S’appuyant sur l’expérience d’autres professions à travers la collaboration
de la fédération des entreprises du commerce associé, qui
sera partie prenante dans le débat, le Forum s’adresse à toutes les
entreprises du secteur, tous réseaux confondus.
Ce sera sur Paris le 17 Juin prochain, avec la collaboration de spécialistes
en stratégie commerciale et de Funéraire Magazine.
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
Ce dossier illustre par thématiques
la façon dont on peut profiter
d’un événement tel qu’un
salon funéraire.
Etes-vous sûr d’exploiter à fond
ce type d’événement ?
D’ailleurs, y allez-vous et si ce
n’est pas le cas, savez-vous ce
que vous ratez ?
Nous vous invitons à découvrir
la réalité toute humaine de ce
type d’événement grâce aux
photos prises à Paris en novembre
dernier.
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
La crémation et les modifications de comportements généraux poussent les gammes
de cercueils vers la simplicité, l’éco-responsabilité et la «loyauté» du produit.
Des évolutions bientôt réglementaires, susceptibles de bouleverser l’offre dans
les entreprises de pompes funèbres et traduites ici en graphiques de sondages.
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
Revenons sur le coeur du métier.
Comment évoluent ces dernières
années les cérémonies ?
Qui les préside ? Quelles sont les
orientations choisies par les
Français ?
Comment sont appréciées les
prestations des professionnels ?
Les réponses en études et sondages
et aussi en termes de produits
et services détectés au sein
du salon Funéraire 2009.
|
Funeraire Magazine
- n°203 février 2010
Les approches réglementaires prises en conséquence de la révision du statut
des cendres vont soulever d’énormes problèmes pour ce qui concerne l’ossuaire
et les reprises administratives de sépultures.
On risque de découvrir que le législateur aurait mieux fait de tourner ici sept
fois sa plume dans l’encrier avant de voter.
En effet, faut-il être bizarrement inspiré pour admettre qu’un corps puisse être
livré aux flammes et que les calcins soient ensuite broyés pour retrouver finalement
et miraculeusement, le statut d’un corps intact.
Psychologiquement, une dispersion de cendres ne peut être bien acceptée que
s’il n’est question, ici, que de simples produits du corps et non d’une équivalence
de cadavre.
Ou alors on les disperse pour qu’elles gagnent une valeur supérieure au corps
(fusion sacrée dans la pleine nature).
Or la déraison s’épanouit depuis la réforme de décembre 2008.
Les uns ont voulu limiter le transport d’une urne au seul usage d’un corbillard,
d’autres évoquent encore un possible statut pour l’herbe poussant sur un jardin
du souvenir, le tout au nom d’une hypothétique dignité…
Le «bel édifice législatif» trébuche déjà !
Les vivants se disputent l’accès aux cendres ?
Qu’ils redécouvrent tout d’abord les vertus de l’amour familial et des relations
de convivialité sociale…
Les vivants, choqués par la disparition accélérée du cadavre, s’accrochent-ils
à la valeur des cendres ?
Qu’ils réapprennent l’intérêt du culte du souvenir où la proximité du corps est
essentielle. Que les choix en faveur de la crémation soient également exercés
de manière responsable et non pas superficielle avec des arguments écologiques
«à quatre sous» ou des choix du «bon débarras au meilleur prix».
La réforme de 2008 a depuis singulièrement compliqué la situation sans pour
autant résoudre la problématique de base, c’est-à-dire le naufrage affectif,
moral et/ou spirituel de notre société.
Bien sûr, nos Parlementaires se sont renseignés au préalable de leur vote sur
l’existant ailleurs en Europe. Les crématistes en ont fait de même.
Mais tout ce monde n’a pas su s’entendre pour trouver une solution.
C’était oublier qu’ici, ce ne sont ni la législation ni la réalité des moeurs qui importent
mais la confrontation des deux, législation et moeurs, dans un mélange
original pour chaque pays. Changez un facteur de comparaison et tout change.
Nous sommes donc aujourd’hui en France dans une situation délicate avec KO
infligé par la loi à des habitudes prises depuis plus de 30 ans.
Le juste équilibre du décret Hortefeux (mars 2007) a ainsi été balayé par irrésistible
incontinence législative.
Il faudra dès lors soit se résigner aux flammes inquisitoriales du droit, soit ruer
dans les brancards d’une démocratie qui n’a pas su ici écouter ses citoyens…
|