Funeraire Magazine
- n°176 mai 2007
Michèle Alliot-Marie nommée à un super grand ministère responsable de la Direction Générale des Collectivités Territoriales, c'est l'assurance d'une plus grande marge de manoeuvre qu'auparavant avec la tutelle directe de Brice Hortefeux. A priori, sauf si les législatives en décident autrement, ou si l'actualité connaît de brutales montées de tension, ce gouvernement s'installe pour plusieurs années. La DGCL bénéficiera donc d'une plus grande marge de manoeuvre dans la gestion du dossier funéraire. Tant mieux car il y a urgence. Le décret sur la destination des cendres déclenche en effet une sérieuse pagaille sur le terrain. D'application immédiate depuis le mois de mars, nombre de professionnels et de familles n'en ont toujours pas tiré les conséquences directes. A ce titre, un article sur ce numéro revient sur la question avec des précisions pratiques complétant notre dossier paru sur FM 175. Les mairies, pour leur part, ne disposant pas de circulaire à ce propos, ne savent pas quelle attitude adopter. Doivent-elles créer un registre déclaratif, par exemple ? Les préfectures leur conseillent d'appeller le ministère de l'Intérieur pour obtenir une réponse. Mais ce dernier répond aux abonnés absents depuis plus d'un an. Consulter les membres du CNOF ? Leur avis compte pour du beurre. En dernier recours, les mairies appellent les fédérations de pompes funèbres pour connaître la conduite à tenir, lesquelles ne peuvent rien répondre de plus que les Préfectures. Les mairies interpellent aussi le professionnel local pour lui demander d'effectuer les déclarations concernant la destination des cendres, ce qu'il ne doit pas faire pour éviter d'être traduit devant les tribunaux par des ayants droit. Nous sommes donc en plein vaudeville. Et oui ! Avec les habitudes prises depuis 1976, elles courent elles courent les cendres. Elles sont passées par ici, elles repasseront par là. On pourrait en rire si Raffarin n'avait pas promis, déjà en 2002, une simplification administrative. Décret Hortefeux ou loi Sueur, tout celà n'est pas trempé dans le bon sens. Au lieu de nous les briser (les urnes bien entendu), mieux valait nous les caresser (toujours les urnes), dans le sens du poil simplifié, modèle perfectionné. En réalité les familles n'avaient rien demandé dans le domaine crématiste. Il a fallu que s'engage une partie de ping-pong entre notre thanatique sénateur et le si providentiellement nommé Hortefeux pour que les libertés publiques soient drastiquement raccourcies par un décret qui ressemble à une expression de dernières volontés personnelles. Pas très constitutionnel n'est-ce pas ? Et les professionnels pendant ce temps ? Ils ont assisté à la farce en témoins impuissants. Dès lors il faudrait que le dialogue reprenne entre la filière toute entière (et pas seulement les membres du CNOF) et le ministère de l'Intérieur . Sinon, chiche, les professionnels laissés pour compte pourraient bien aller déposer solennellement une couronne devant la place Beauvau avec cette inscription : “au chef de bureau inconnu”...
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Funeraire Magazine
- n°175 avril 2007
- Novarino innove à Montauban - L'UGCF : Etre représentatif des gestionnaires de crématoriums - Sarkozy a voté Jean-Pierre Sueur - Des échanges constructifs à la C.P.F.M. - Le choix Funéraire : un repositionnement d'actionnaires - Point Funéplus : prospective sur l'avenir - Un centre technique pour les métiers de la pierre - Démarchage : ne plus régler à domicile ? - Sépultures et dignité individuelle : le bel exemple de Rennes
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Funeraire Magazine
- n°175 avril 2007
Encouragée par un collectif de bénévoles comptant des artistes, la ville de Rennes a complètement revu sa politique d'inhumation des personnes sans ressources et son traitement du souvenir des personnes dont le corps a été placé en ossuaire. Un magnifique exemple à méditer...
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Funeraire Magazine
- n°175 avril 2007
Par arrêt du 13 février 2007, la cour de cassation a validé la condamnation d'un professionnel funéraire dont le seul tort a été de se déplacer à domicile pour y prendre, à la demande de la famille, la commande des obsèques. Un jugement qui remet complètement en question une pratique jusqu'ici considérée comme légale.
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Funeraire Magazine
- n°175 avril 2007
Par échange de courrier, Funéraire magazine répond à la Fédération Nationale des Syndicats d'Agents généraux d'Assurances sur la question de l'inscription sur registre d'intermédiaires des présentateurs de contrats obsèques non rémunérés à ce titre.
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Funeraire Magazine
- n°175 avril 2007
Après cinq ans de travail, le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction a été officiellement créé au debut de l'année 2007. Il constitue une avancée majeure pour les métiers de la pierre, car il aura vocation à apporter toutes les réponses techniques aux problèmes qui s'opposent aujourd'hui à une utilisation plus large des roches ornementales. La graniterie et la marbrerie funéraire sont également concernées.
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- n°175 avril 2007
Texte civil à usage public
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Funeraire Magazine
- n°175 avril 2007
Les journées nationales à Amboise, du 13 au 15 avril, avaient pour thème le développement de réflexion sur l'avenir des entreprises, mais aussi du réseau. Point Funéplus doit se positionner sur le marché national de la prévoyance funéraire et envisage d'accompagner le parcours des jeunes devant prendre la relève de leurs parents entrepreneurs funéraires. Le réseau en a aussi profité pour donner la parole à des fournisseurs ayant impulsé des efforts novateurs dans leur domaine et, avec l'aide de la CPFM, grâce à la présence de Jean Neveu et de Pierre Larribe, ainsi que de Maria Gomis, l'actualité juridique et sociologique a fait l'objet d'un passage en revue.
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- n°175 avril 2007
Ayant tenu son assemblée générale en début avril, le réseau du Choix Funéraire est passé sous statut de société anonyme. Sa nouvelle direction nous fait parvenir un communiqué.
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Funeraire Magazine
- n°175 avril 2007
La CPFM a repris le principe des réunions en province, comme ce fut le cas en avril à Tours et Nantes, à la demande des adhérents locaux. Quel est l'avenir pour la profession ? La CPFM propose des pistes de réponse à ses adhérents au cours de débats-réflexion.
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